Serafino Malaguarnera - Psychologue, Psychanalyste, Psychothérapeute à Bruxelles Av. d'Itterbeek, 9 - 1070 Bruxelles - Av. Louise, 505 Ixelles |
ApoptoseExtrait de “Dictionnaire de neuropsychanalyse" de Serafino Malaguarnera, 12 octobre 2016, pp. 40-41. Anglais : Apoptosis L’apoptose (1) désigne le processus qui mène les cellules à s’autodétruire. L’apoptose est un processus de mort cellulaire programmée génétiquement qui a plusieurs fonctions dans l’organisme, notamment celles de formation d’un corps et du développement du cerveau. Le phénomène d’apoptose a été observé pour la première fois en 1885 par le biologiste allemand Walther Flemming. L’apoptose (du grec : apo — au loin et ptosis — chute) a été mise en évidence en 1972 par John Kerr, Andrew Wyllie et Alastair Currie lors de l’étude de tissu par microscopie électronique. Ces chercheurs ont isolé ce processus comme phénomène physiologique majeur. ---------------------------------------------------------------------- Freud (1920) développe la notion de pulsion de mort en ayant à l’esprit des données scientifiques issues des travaux de Weismann selon lequel les organismes unicellulaires sont potentiellement immortels et la mort apparaît avec les organismes multicellulaires. Il tient compte également des travaux de Bichat qui définissait la vie comme l’ensemble des fonctions qui résistent à la mort et de Darwin qui introduit dans l’origine des espèces l’idée de la lutte constante pour l’existence. Jean-Claude Ameisen (1999) est un immunologue qui s’est particulièrement intéressé aux mécanismes, au rôle, à l’origine et à l’évolution des phénomènes d’autodestruction cellulaires. Il souligne la frappante actualité de la notion freudienne de pulsion de mort. Ces études sur l’apoptose montrent que le combat entre Éros (pulsion de vie) et Thanatos (pulsion de mort) est effectivement inscrit dans la vie cellulaire. De plus, ce combat contribue également à l’évolution de l’espèce, autrement dit à la création de la nouveauté et de la diversité de l’espèce (Ameisen, 2010). ________________ 1. Ce mot provient d’une locution grecque qui évoque la « chute des feuilles ». Bibliographie : Ameisen J.C. (1999), La sculpture du vivant. Le suicide cellulaire ou la mort créatrice, Point Sciences, Seuil, 2003. Freud S. (1920), Au-de-là du principe du plaisir, Essais de psychanalyse, Payot, 1981. Ameisen J.C. (2010), L’autodestruction au cœur du vivant, in : Neurosciences et psychanalyse : une rencontre autour de la singularité, Magistretti P, Ansermet F (Dir.), Odile Jacob, Collège de France. Compléments : Évolution (Théorie de l’— ), Pulsion de mort, Thanatos Catégories pouvant vous intéresser :Autres publications pouvant vous intéresser :PsilocybineAnglais : Psilocybin La psilocybine est un précurseur de la psilocine et le principal composant des champignons hallucinogènes. &nb... Psychodynamic Diagnostic Manual (PDM)Le Psychodynamic Diagnostic Manual (PDM) est un manuel diagnostique d’orientation psychanalytique. Ce manuel se différencie du DSM pour la prise en compte à la fois des variations individuelles à la fois des points en communs. ________________ Bibliographie :&... Psychoanalysis Neuroscience Study GroupEn 1990, Arnold Pfeffer fonde le Psychoanalysis Neuroscience Study Group (groupe d’étude sur la psychanalyse et neurosciences) à la New York Psychoanalytic Institute (la NYPI). Au départ, ce groupe d’étude est un petit groupe composé d... Binding problemExtrait de “Dictionnaire de neuropsychanalyse" de Serafino Malaguarnera, 12 octobre 2016, pp. 62-63. Français : Problème du liage perceptif Le binding problem ou problème du liage perceptif est le problème de l’unification des différ... Neurosciences affectivesVoir : Panksepp Jaak ... |
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