Le mot stress vient du latin stringere qui signifie « rendre raide », « presser ». Cette racine latine est employé en 1303 par le moine anglais, Robert Mannyng dans son livre « Handlyng Synne » où il parle de stress.
En physique, le terme stress désigne les tensions et les déformations que provoque une force appliquée à un corps physique.
Claude Bernard est un des premiers à donner une interprétation des effets du stress sur le comportement. Selon cet auteur, les réactions provoquées par le stress permette à notre organisme de maintenir un équilibre dans le cadre de notre milieu intérieur restant stable.
En psychologie, le terme stress a été introduit par Hans Selye selon lequel le stress est la réponse en termes de réaction corporelles qui demeure identique face à différents agresseurs. Le stress comprend trois phases : la réaction d’alarme, la période de résistance et le stade d’épuisement.
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Le stress est un concept clinique où se croisent les sciences physiques, biologiques et humaines, et interpelle de nouveaux domaines de recherches tels que la psychoneuro-immunologie, la psychoneuroendocrinologie, la psychosomatique et la neuropsychanalyse (Stora, 2011). Jean-Benjamin Store propose une distinction concernant les conséquences du stress entre un niveau sociologique et un niveau psychologique et biologique qui prend en compte le processus de maturation psychique et le passé génétique. Comme pour une menace, une situation est évaluée stressante par les voies du cortex préfrontal et du système limbique. L’activité du cortex préfrontal, des adultes comme des enfants, peut subir un ralentissement à cause d’un stress aigu.
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Bibliographie :
Stora J.-B. (2011), Neuropsychanalyse. Controverses et dialogues, MJW Fédition, Paris.
Compléments :
Addiction, Adrénaline, Amygdale, Angoisse, Attachement (Théorie de l’ — ), Cortex préfrontal , Dépression, GeoCat , Réaction d’alarme, Stora Jean Benjamin, Trauma ou traumatisme