Serafino Malaguarnera - Psychologue, Psychanalyste, Psychothérapeute à Bruxelles Av. d'Itterbeek, 9 - 1070 Bruxelles - Av. Louise, 505 Ixelles |
Conférences
Séminaire Inter-Associatif Européen de Psychanalyse (I.A.E.P.) Le 5-6-7 décembre 2008 Organisé par l'Acte Psychanalytique:
"Le psychanalyste ne s'autorise que de lui même... et de quelque autres".
Samedi 7 juin 2008 Journée d'éudes avec dUb(40) architecture et le séminaire de psychanalyse dUb(40) asbl 40, rue de Dublin 1050 Bruxelles
Titre de mon intervention:
"L'a-représentation en psychanalyse"
Colloque des 26-27 janvier 2008 organisé par le CLF de Convergencia à Paris Lieu (en attente de réponse à S. Lamberlin pour la mairie du IXème arrondissement) Intitulé : Au-delà du transfert, qu’attendons-nous des « quelques autres » ?
Titre de mon intervention: Logique d'une mise en tension intrinsèque - extrinsèque.
Qu’est ce qui motive un psychanalysant à devenir analyste ? Et comment s’appuie-t-il sur « quelques autres » pour s’autoriser à cet acte dont il ne connaîtra les coordonnées que dans l’après-coup ? Ces autres ne sont-ils que ceux qui le côtoient dans des procédures de transmission indirecte (cartels et passe en particulier) ? Ou faut-il en pousser la définition jusqu’aux associations et à leurs regroupements internationaux ? La question se pose du fait que nous ne fondons pas la qualification du psychanalyste sur une quelconque instance officielle, même d’association, qui validerait la formation de celui-ci. Parler de « quelques autres », c’est précisément récuser qu’un analyste puisse s’autoriser de quelqu’Un, quel qu’il soit. Notre position tient à l’insistance de Lacan à avoir adjoint au fameux « Le psychanalyste [ne] s’autorise [que] de lui-même », qui fit rupture avec l’I.P.A., un « et de quelques autres »[1] Nous interrogerons donc la formation de l’analyste et les raisons pour certains de leur affiliation à une association, comme les raisons qui amènent certaines associations, dont nous sommes, à participer d’une internationale. Car il s’agit ainsi de questionner en quoi « s’autoriser » n’est pas de l’ordre d’un acte ponctuel, mais renvoie dans sa permanence aux déterminants de l’acte psychanalytique chaque fois qu’il trouve à s’étayer d’une cure. Car rien n’est définitivement acquis dans cet ordre d’idée. Au-delà du passage à l’« acte de s’autoriser », c’est la tension entre la singularité de cet acte et le collectif qui en « autorise » la persistance qui importe. « Quelques autres » sont situés à ce nœud. Plutôt que d’en résoudre la problématique, comme le font certaines associations, soit au détriment de l’acte soit en ne retenant que sa singularité, notre propos est de mettre en avant que la tension entre singulier et collectif est incontournable, d’autant qu’il ne lui est pas apporté de solution pré-construite, mais qu’elle demande à être travaillée en tant que mise en tension. À ce niveau, les modalités de la mise en tension sont multiples (et ne se réduisent pas à la passe, même si elle est souvent exclue de cet ensemble). Lacan avait été contraint de rompre avec le grand groupe qu’est l’I. P. A. et avait dû redéfinir de façon centrée sur son enseignement ce qui constituait alors le « quelques autres ». Aujourd’hui le problème se redouble : Convergencia constitue un collectif d’associations qui ont chacune leurs modalités propres de différenciation des « quelques autres ». De plus, les regroupements d’associations n’ont pas le même référentiel d’agrégation. La variété des styles est de toute façon un gage d’évitement de l’uniformisation. Si l’I.-A.E.P. a été conçu par des analystes qui avaient connu Lacan directement, ce n’est plus le cas de Convergencia. La référence à Lacan est ici d’abord textuelle. Le rapport à la lettre est maintenant essentiel. Encore faut-il que la parole de l’analyste ne soit pas masquée par le discours de l’association. Cette question de l’historicité du rapport associatif (passant par le corpus lacanien et/ou par le corps même de Lacan) opère à l’insu du psychanalyste. Le mode de transmission se présente dont variablement : une certaine habitude attenant au transfert direct n’a plus cours quand un mode de travail nouveau revient par l’Amérique latine (ce n’est ni la même histoire, ni le même code, ni la même langue). De là, dans la vieille Europe, des effets de rejet de l’hétérogène, lesquels peuvent s’étendre conceptuellement bien au-delà de leur point de départ (touchant alors tout le champ de l’hétéros). De là aussi, en contrepartie, un renouvellement des associations qui peuvent maintenant démontrer leur intérêt pour l’hétérogène plutôt que pour une personne. C’est au fond une solution pratique à la question de la persistance du transfert et cette solution étaye le choix de Lacan de ne rien attendre des personnes, mais tout du fonctionnement. Aussi nous faut-il encore nous interroger sur la fonction actuelle des « quelques autres ». Comment cesser d’exclure l’hétérogène en ne constituant plus un groupe sur une logique une ? Pensons à ce que peut signifier l’élaboration logique de l’hétéros comme logique « féminine » et donc à l’inscription des « quelques autres » dans le féminin selon ce qu’on appelle trop rapidement des logiques déviantes. Ce colloque insistera donc sur la correspondance entre les « quelques autres » immédiats et les tensions nationales et internationales, y compris entre l’Europe et l’Amérique latine d’abord. Il reprendra ainsi ce qui est « cerclé » comme ce qui est ouvert par l’au-delà du transfert. Façon de mettre en acte un transfert de travail qui ne soit pas servitude volontaire. Au fond, il s’agit de réinventer à tout moment la psychanalyse, et pas uniquement en théorie : il n’y a pas de transmission directe. Questionner la pratique en l’innovant va contre la répétition prise en elle-même qui frise le rabâchage. Pour ouvrir d’autant le débat nous invitons nos collègues européens de Convergencia à donner leur point de vue.
Questions actuelles sur la perversion
Serafino Malaguarnera, Michel Elias, Didier Cromphoet
La perversion suscite depuis quelques décennies questions et réactions en sens divers . Pour ne citer que la plus connue, rappelons tout le débat sur l’homosexualité dans la psychiatrie américaine et son exclusion finale à partir de la troisième version du DSM. Une série d’ouvrages cherchent aujourd’hui à reprendre les questions posées, dont celui promis au plus grand avenir médiatique’ La part obscure de nous –même’’ d’Elisabeth Roudinesco. Psychanalystes et psychiatres sont confrontés de par la justice à ces problèmes : seront-ils les derniers moralistes ou les rénovateurs d’une conception de cette problématique hors morale?
Didier Cromphoet
Les 10 et 11 novembre 2007 Hôtel Bellevue - 5 rue Jean Roisin, Lille Titre de mon intervention: la représentation et la pulsion
Voir aussi le site (français - italien) de Serafino Malaguarnera sur l'univers infantile :
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Vidéo : Nouveauté - Lacan et Pascal: La topologie de la jouissance
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