Serafino Malaguarnera - Psychologue, Psychanalyste, Psychothérapeute à Bruxelles Av. d'Itterbeek, 9 - 1070 Bruxelles - Av. Louise, 505 Ixelles |
METAPHOREDans « Fonction et champ de la parole et du langage en psychanalyse » (1) de septembre 1953, Lacan parle de métaphore mêlée à toutes sortes de figures de rhétorique, équivalentes à elles. Dans ces années, Il s’attache peu à peu aux conceptions de Jakobson (2) pour faire prévaloir la métaphore et la métonymie. En 1956, vers la fin du Séminaire III, « Les psychoses », lorsqu’il parle de l’absence de métaphore et de métonymie à propos de la psychose, il prend comme exemple le vers de Victor Hugo extrait de Booz endormi et cité par le dictionnaire Quillet de l’époque : « Sa gerbe n’était point avare ni haineuse ». La « gerbe » est une métaphore de Booz. Encore très proche de Jakobson, Lacan parle de rapport « de similarité ou de substitution ». Il insiste déjà sur l’importance de l’autonomie du signifiant dans la détermination de l’effet métaphorique. C’est le 9 mai 1957, dans sa conférence sur « L’instance de la lettre dans l’inconscient ou la raison depuis Freud» qu’il définit, à travers un algorithme, la métaphore comme substitution de S’ à S, sans s’occuper des signifiés.
1. Lacan J., « Fonction et champ de la parole et du langage en psychanalyse », in Ecrits, Le Seuil, Paris, 1966,pp. 237-322. Ecrits 2. La première référence à Jakobson apparaît dans « L’instance de la lettre ». Elle concerne l’article de Jakobson intitulé « Deux aspects du langage et deux types d’aphasie », que Lacan a lu à l’époque dans son édition originale en anglais (1956) : Jakobson R., Essais de linguistique générale, Vol. 1, éd. De Minuit, Paris, 1963, pp. 43-67. Essais de linguistique générale
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