Serafino Malaguarnera - Psychologue, Psychanalyste, Psychothérapeute à Bruxelles

Av. d'Itterbeek, 9 - 1070 Bruxelles - Av. Louise, 505  Ixelles


 
 




Angoisse



Allemand : Angst — Anglais : Anxiety.      
                                                                                                     
L’angoisse (1) est un état d’excitation émotionnelle déclenché par la perception d’un danger. Lorsqu’il y a un objet précis ou un événement bien défini qui provoque la perception d’un danger, on parle de peur. Le cas contraire, on parle généralement d’angoisse.
L’anglais a seulement le terme anxiety pour indiquer l’anxiété (2) et l’angoisse.
      
L’approche cognitivo-comportementale repère trois types de réactions en réponse à l’angoisse : les réactions physiologiques, comportementales (la fuite, l’inhibition ou l’attaque) et cognitives qui se traduisent par des pensées automatiques et par la mise en place de schémas qui imposent une sélection et une interprétation aux événements.   
    
Selon Freud, l’angoisse est une peur irrationnelle qui n’est pas provoquée par un objet réel. En 1895, il isole à partir de la neurasthénie plusieurs symptômes qui gravitent autour de l’angoisse qu’il regroupe sous le nom de névrose d’angoisse. Considérée comme une névrose actuelle, la névrose d’angoisse serait la conséquence d’une accumulation d’une excitation sexuelle qui se transforme directement en symptôme en absence ou insuffisance d’élaboration psychique.
Freud a élaboré deux théories sur l’angoisse. Pendant une première période, Freud considère l’angoisse comme la transformation d’une partie de la libido qui a été refoulée. À partir de 1925, il considère l’angoisse comme un signal émis par le Moi pour éviter l’émergence de contenus refoulés et l’oppose à l’angoisse automatique (Freud, 1925/1926). Ainsi, il est possible d’isoler deux types d’angoisses dans la conception de l’angoisse chez Freud. La première — une angoisse mentale — est un affect lié à des représentations mentales sans réactions viscérales ; la deuxième — une angoisse somatique — est une angoisse qui n’est pas liée à des représentations mentales et se décharge par des réactions viscérales, endocrino-métaboliques et motrices automatiques (Ronan, 2007).
L’angoisse, reconductible à l’état de détresse (Freud, 1925/1926), est un état somatique qui ne se caractérise ni par un plaisir ni un déplaisir, mais par une attente de quelque chose dont on ne sait pas quand elle pourra apparaître et de quoi il s’agit (Freud, 1925/1926). Lacan reprend la distinction entre deux termes allemands qui indique l’attente : le mot Abwarten qui se réfère à une attente d’un objet précis (comme le sein) et le mot Erwartung qui se réfère à une attente d’un objet imprécis propre à l’attente dans l’angoisse (Lacan, 1954-1955).  
Tout au long de l’histoire de la psychanalyse, plusieurs théories sur l’angoisse ont vu le jour. Voici quelques-unes de ces théories :

  • Selon Otto Rank (1924), l’acte de la naissance, vécue comme une expérience d’angoisse, est le prototype de toutes les situations de danger ultérieures.
  • Mélanie Klein propose une différentiation entre une angoisse dépressive (3) et une angoisse paranoïde (4).
  • Selon Jacques Lacan (1962-1963), l’angoisse est une peur provoquée par un objet qu’il appelle objet petit a. Elle surgit lorsque cet objet vient occuper la place du manque. L’angoisse serait alors consécutive à un défaut du manque.
  • Jean Bergeret (1974) propose une distinction entre l’angoisse de castration, l’angoisse de morcellement et l’angoisse de séparation et chacune d’elles caractérise respectivement les névroses, les psychoses et les états limites. 

Pour une lecture neuropsychanalytique de l'angoisse, voir :  Dictionnaire de neuropsychanalyse


Catégories pouvant vous intéresser :

Autres publications pouvant vous intéresser :

Psilocybine

Anglais : Psilocybin   La psilocybine est un précurseur de la psilocine et le principal composant des champignons hallucinogènes.                                         &nb...

 

Psychodynamic Diagnostic Manual (PDM)

Le Psychodynamic Diagnostic Manual (PDM) est un manuel diagnostique d’orientation psychanalytique. Ce manuel se différencie du DSM pour la prise en compte à la fois des variations individuelles à la fois des points en communs. ________________ Bibliographie :&...

 

Psychoanalysis Neuroscience Study Group

En 1990, Arnold Pfeffer  fonde le Psychoanalysis Neuroscience Study Group  (groupe d’étude sur la psychanalyse et neurosciences) à la New York Psychoanalytic Institute (la NYPI). Au départ, ce groupe d’étude est un petit groupe composé d...

 

Binding problem

Extrait de “Dictionnaire de neuropsychanalyse" de Serafino Malaguarnera, 12 octobre 2016, pp. 62-63. Français : Problème du liage perceptif Le binding problem ou problème du liage perceptif est le problème de l’unification des différ...

 

Neurosciences affectives

Voir : Panksepp Jaak   ...

 
Vidéo : Nouveauté - Lacan et Pascal: La topologie de la jouissance











 
   
   Site sur la Neuropsychanalyse
   Site sur l'Univers Infantile
   Site sur Lacan

   Wikipédia
   Chaine Youtube

   Psychologue Bruxelles 
   Serafino Malaguarnera

   Cabinet privé
   Av. d'itterbeek, 9 - 1070 Bruxelles
   Av. Louise, 505 - 1050 Bruxelles
   
   
02/523.14.30 - 0472/622.580

   
Thérapie Bruxelles, Tarifs
   
   Itinéraire


   Prendre contact
 
 

 Thérapie individuelle
  • Enfants
  • Adolescents
  • Adultes
 Thérapie de couple

Consultations en italien
Infos générales

  Thérapie Bruxelles, Tarifs

  Itinéraire

  Prendre contact
  Psychologue Bruxelles - Serafino Malaguarnera

   Cabinet privé
   Av. d'itterbeek, 9 - 1070 Bruxelles
   Av. Louise, 505 - 1050 Bruxelles
   
   02/523.14.30 - 0472/622.580

    Psychologue Belgique

    Lepsychologue.be
    Psyi.be

    

                                                              Copyright © 2018 Psychologue Bruxelles. Serafino Malaguarnera